Les Azuréennes en week-end dans les Alpes-Maritimes

 

Les 21 et 22 juillet, des filles des clubs de La Londe, la Farlède, la Pédale du Las, Cannes la Bocca, Grasses, Cagnes sur mer, toutes partantes pour Toutes à Paris se sont retrouvées  pour grimper…..

Départ de Villeneuve Loubet, par la piste cyclable, construite par le Conseil Général, le long du Var. Après 30 kms, les côtes commencent doucement pour rejoindre le village de Carros et son château. Arrêt à la fontaine et départ pour Le Broc, la pente se durcit. Puis rencontre avec Bouillon où l’achat du ravitaillement est prévu. Il faut bien 45 minutes pour faire 8 sandwichs !!!!!! Redépart, direction Coursegoules, 1 120 m, pour le repas de midi. Sous les arbres, face à l’église, dans la bonne humeur, tout le monde accueille le président de la Ligue Côte d’Azur, venu rencontrer et regarder rouler ses ouailles (C’était la surprise du jour). Le plus dur est fait, une descente de 10 kms et l’ascension de Gourdon. Au bout de 7 kms, certaines vont flâner dans le village qui offre une superbe vue sur la côte et où les guimauves sont délicieuses….. Enfin la descente sur 25 kms pour prendre de la vitesse et se faire flasher……
Retour à la maison, à l’hôtel ou à la chambre d’hôtes, une douche, un restaurant et une bonne nuit finalisent  cette première journée.

Dimanche, tout le monde est à l’heure au départ, comme la veille. Départ 7h10, mais arrêt crevaison à 7h12 !!!! Réparation faite, notre groupe repart. Notre groupe reprend la route de La Colle sur Loup, puis le faut plat des gorges du Loup, direction Pont du Loup. Ensuite, le plat de résistance commence pour rejoindre Bramafan, la montée des Gorges. Et voici notre groupe au croisement du samedi, direction Gourdon, là,  arrêt  barre mais pas de guimauve…. « On va où ? », « Pas en face, mais à droite », col de l’Ecre, sur 10kms, le peloton s’étire, mais heureusement, la chaleur reste supportable. Regroupement au col, le plat de résistance est avalé. Faux plat pour finir le col du Ferrier, descente sur Saint Vallier de Thiey. Le marché du dimanche accueille nos cyclistes pour l’achat du repas. Tous les vélos repartent pour Saint Cézaire. Une surprise est prévue aussi le deuxième jour. A l’arrivée au centre du village, une aubade moyenâgeuse accueille nos cyclistes : que de beaux costumes, de chevaux et un marché à thème. Les sandwichs sont avalés avec joies sous les arbres puis la véritable surprise arrive : deux tartes aux citrons meringuées et la première impression du roadbook. Le ciel si clément se couvre subitement, des gouttes commencent à tomber. Tout le monde reprend le vélo, trop tard, une trombe du ciel s’abat sur le groupe. Le parcours est modifié et c’est un retour par Saint François qui est choisi par les locales de l’étape. Dommage, personne n’aura connu le montée sur Cabris…. Le groupe descend sur des routes  inondées, où les freins ne peuvent plus faire leur action face aux torrents d’eau par endroit. Tout le monde serre les freins et les dents. Certaines n’ont pas la moindre protection et la température a chuté. La représentante sécurité a revêtu son gilet et reste la dernière. Après une dernière côte de 2kms, Grasse est atteint. Arrêt pour adieux aux Grassoises.

Et maintenant, dans ces conditions difficiles, il faut rejoindre Villeneuve Loubet (24kms). Au premier rond point, une glissade et une chute, les dernières ont géré la mise en sécurité, l’aide à la cycliste. Plus de peur que de mal, mais quelques instants de peur pour tous. La descente du retour reprend, sous un ciel qui nous fait dire «  nous avons baptisé notre Toulon – Paris ». Nos cyclotes sont retournées chez elles et se reverront que le jour du départ : le 8 septembre.

Un week-end d’échange qui a permis de préparer 8 jours de vie.

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